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lOu jO and cO
22 décembre 2005

le sourire de julia

91

Et de la personnalité de l'année, en passant par les dents du bonheur, j'en arrive au sourire de Julia Roberts. J'avoue que je suis fan absolue de cette actrice. Elle pourra tourner dans n'importe quelle comédie niaise ou gentillette, faire ce qu'elle voudra, je resterai fan d'elle et j'irai voir tous ses films. Une bio rapide pour ceux qui auraient loupé son parcours et on passe à une séance photos ;) Les sources sont multiples et variées mais la bio sort de filmdeculte.com.

"Novembre 2004, quelque part en Bulgarie. Un squelette féminin, vieux de 9000 ans, est retrouvé après des fouilles archéologiques. Malgré son grand âge, sa dentition est absolument parfaite, un sourire qui aura traversé les années. C’est tout naturellement que les explorateurs empruntent son nom à une star hollywoodienne pour un baptême dépoussiéré : la rieuse s’appellera Julia Roberts. Dont le sourire est devenu comme une marque déposée.

AMERICA’S SWEETHEART
Longtemps, pendant les années 90, la comédie romantique a eu une muse, et une seule : Julia Roberts. Chantre d’un cinéma hollywoodien émail diamant, Cendrillon ressuscitée sur le trottoir et pétale de magnolia. Avant le triomphe de Pretty Woman, Roberts enchaîne petits rôles ou participations, tourne Mystic Pizza, qui obtient un joli succès, avant de recevoir ses premiers lauriers critiques grâce à Potins de femmes en 1989. Par la suite, sa rencontre avec Richard Gere aura eu l’effet que l’on sait, et donne le "la" du premier pan de sa carrière. Roberts, héroïne amoureuse, chérie de l’Amérique. Si les essais suivant Pretty Woman dans le genre de la comédie romantique ont leurs énormes ratés (les catastrophes Amour et mensonges ou Les Complices), Roberts régénère son image sucrée en la noircissant quelque peu. Alors qu’elle est au creux de la vague après quelques échecs, Le Mariage de mon meilleur ami, comédie romantique faite pour ceux qui n’aiment pas les comédies romantiques, la remet en selle, dans le rôle d’une adorable peste cherchant à faire capoter le mariage d’un ancien camarade qui lui était promis. Troisième pierre marquante de son édifice amoureux, Coup de foudre à Notting Hill. Après le rose et le noir hollywoodien, Roberts s’exile pour donner une couleur so british à ses passions filmées. La recette devient un peu convenue, comme en témoigne la faiblesse de Just Married ou de Couples de stars, deux affreuses comédies qui semble dater d’une décennie. La star, de son côté, avait déjà la tête ailleurs.

DR JULIA & MRS ROBERTS
L’autre Julia Roberts est, en effet, née quelques temps avant les essoufflements de Couples de stars. Au milieu des années 90, lorsque Julia accepte un contre-emploi total dans le ténébreux Mary Reilly de Stephen Frears, relecture du mythe du Dr Jekyll et de Mr Hyde à travers les yeux de sa domestique effacée. Le sourire est, pour le coup, rangé au placard. Conspué à sa sortie, le long métrage lui offre pourtant l’un de ses plus beaux rôles, dans l'un des meilleurs films de son auteur. Le pas de deux s’organise avec Michael Collins, où elle figure, plus en retrait, dans ce film signé Neil Jordan qui sera récompensé par le Lion d’Or à Venise. Toujours dans une optique plus discrète, Roberts se retrouve dans la bande à Woody, avec Tout le monde dit I Love You, quelques années après s’être fondue avec plus de bruit dans la masse du Prêt-à-porter de Robert Altman. A la fin du millénaire, c’est une troisième Julia qui renaît : sous l’œil de Steven Soderbergh, elle devient l’héroïne-titre de Erin Brockovich où, du haut de ses talons compensés et sous un look un rien vulgaire, la jeune femme met tout le monde à ses pieds et obtient l’Oscar de la meilleure actrice. Son abattage, son charme et son charisme font de cette performance le sommet de sa carrière, le moment où Roberts devient icône hollywoodienne, avec le sentiment que sa carrière pourrait presque s’arrêter là sans apporter nouvelle satisfaction. Mais la rencontre avec Soderbergh ne sera pas sans suite.

RAT PACK
Après un improbable arrêt dans l’horrible Le Mexicain, Roberts intègre la famille du réalisateur. Elle participe au festin glamour de Ocean’s Eleven, avant de foncer tête la première dans les expérimentations de Full Frontal, du même auteur. Une famille où elle côtoie George Clooney, qui lui offre un second rôle très singulier dans Confessions d’un homme dangereux. La Julia acidulée des débuts laisse place à un personnage sexué, là où ses comédies romantiques s’en tenaient surtout au marivaudage. Mais plus que ça, blasphème des blasphèmes, la star meurt à l’écran, en gros plan, Sonate au clair de Lune en fond sonore élégiaque. Comme un tournant symbolique avant que la star, qui approche les 40 ans, ne laisse sa place d’ingénue à d’autres petites fleurs (Kirsten Dunst, Julia Stiles, Maggie Gyllenhaal) pour jouer le rôle du professeur dans le très sage Le Sourire de Mona Lisa. Roberts retrouve Soderbergh en regardant son nombril dans Ocean’s Twelve, où son personnage est contraint à se faire passer pour… Julia Roberts. La jeune femme tournerait-elle à nouveau en rond ? Closer est là pour fournir une réponse négative. Dans ce qui ne constitue pas le rôle le plus payant du film, Roberts abandonne tout tic, et laisse éclater une maturité qu’on ne lui connaissait alors qu’assez peu. Davantage de trouble et de malaise dans une filmographie aux couleurs généralement plus vives et apaisées. La parenthèse s’ouvre désormais, la jeune et très médiatisée maman délaissant, pour l’instant, les plateaux pour ses deux jumeaux. Avant d’ajouter un nouveau chapitre à sa mythologie filmée."

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