parce que trop de 36.15 Ma life tue le 36.15 Ma life, ce soir c'est soirée ciné
Il
se trouve que, le jour où mon ordi a merdé j'avais prévu de faire un
article ciné. Il se trouve que je suis allée au ciné dimanche. Du coup
je fais ce que j'avais prévu avec un petit détour sur le film de
dimanche dont voici une première image. On commence par le bô gosse !
Donc le sujet
prévu originellement était un retour sur l'année ciné 2005. J'ai pour
habitude en fin d'année ou en début de la suivante, de toujours prendre
le temps de faire un point sur mes coups de coeur de l'année. Allant
habituellement beaucoup au ciné, j'en profite généralement pour faire
un Top 10. Mais sur l'année 2005 j'ai un peu coincé car je n'ai vu que
10 films (je sais, c'est déjà beaucoup mais pour moi c'est assez peu en
vérité). L'avantage étant qu'ils entrent forcément tous dans mon Top
10. Je vous invite en commentaires à me parler de votre Top 10, 5 ou 3
ou même Top 1 si un seul et unique film a retenu votre attention en
2005.
Voici donc mon Top 10 :
1/ Les poupées russes
2/ Aviator
3/ Les noces funèbres de Tim Burton
4/ Harry Potter 4
5/ Charlie et la chocolaterie
6/ Broken Flowers
7/Madagascar
8/ Palais royal
9/ Pinocchio le Robot
10/ Ma sorcière bien aimée
A
vrai dire, si les 4 premiers se détachent un peu, j'aurais presque pu
mettre ex aequo en 5e position tous les autres films. J'ai établi un
classement pour le principe mais globalement il n'y a aucun film dont
j'ai été franchement déçue cette année, et même pas "Ma sorcière bien
aimée" comme on aurait pu s'y attendre ;)
Cependant, il faut
noter que pour des raisons obscures et mauvaises, j'ai manqué de
nombreux films que j'aurais aimé voir et dont vous trouverez une liste
ci-dessous. Et c'est ainsi que je fous en l'air mon Top 10 en supposant
hypothétiquement que j'aurais classé certains d'entre ces suivants bien
avant ceux qui figurent à l'heure actuelle ci-dessus. ^^ Quelqu'un a
suivi ? (pourquoi je m'embrouille tout le temps dans des phrases
immondes ?)
J'ai loupé alors que je voulais les voir :
* Million Dollar Baby
* A history of violence
* La marche de l'empereur
* Le château ambulant
* Last Days
* Closer, entre adultes consentants
* Keane
* Le temps qui reste
* Oliver Twist
* Flight Plan
Ce qui aurait fait 20 films. Mais je me connais, je les verrai tous un jour ou l'autre !
23h32 je vais plus trop traîner, je taf demain mais je prends encore le temps de vous parler de ce film :
En voici un qu'il ne faut pas louper en 2006, parole de djo !
Je vous fais un résumé mixé avec des commentaires de critiques d'un peu partout (mêmes sources que d'hab en gros).
Ce film est une sorte de docu-fiction très noir et très grinçant fait par un petit génie.
"Andrew Niccol ne sort pas souvent de nouveaux films et il ne faut assurément pas passer à côté. Scénariste de Truman Show, réalisateur et auteur de Bienvenue à Gattaca et Simone, revoilà un des surdoués du 7ème art dans Lord of war,
un brûlot contre le trafic d'armes dont il a encore une fois assuré
lui-même le travail d'écriture et de réalisation, et il assure toujours
autant niveau scénario et mise en scène.
Ce film est avant tout construit comme un docu-fiction, une oeuvre documentaire sur les négociants d'armes."
Ce film représente "Les
multiples facettes de la vie d'un trafiquant d'armes. Un pamphlet
affreusement divertissant." Et les termes "affreusement" et
"divertissant" ne sont nullement côte à côte par hasard ...
Il
faut savoir qu'Andrew Niccol était peu satisfait de son projet
précédent qui avait fait les frais du politiquement correct américain.
Du coup pour ce film, les producteurs sont uniquement européens. On
obtient grâce à cela un film cynique plein d'humour noir, délectable. "La liberté de ton, l'ironie dévastatrice ne doivent pas cacher la
nature dénonciatrice, l'engagement de cet étonnant pamphlet : voici le
film américain le plus authentiquement brechtien de ces trente
dernières années."
"Lord of war est une œuvre viscéralement pessimiste,
cynique, méchante, pour ne pas dire nihiliste, qui prend pour
protagoniste un salaud (Nicolas Cage) qui va s’enrichir sur le trafic
d’armes. Dans un rôle secondaire de flic vertueux, Ethan Hawke incarne
la morale de l’histoire : son personnage traque sa proie nuit et jour
afin de le coincer."
"Scénario diaboliquement intelligent, mise en scène virtuose, Lord of war
a tout de même besoin d'une solide incarnation pour ne pas être qu'un
brillant cours d'histoire-géo. Nicolas Cage la lui offre. Que ce
dernier soit l'un des plus grands acteurs américains actuels ne fait
plus de doute depuis longtemps. Il l'a prouvé, entre autres, chez Lynch
(Sailor et Lula) ou Scorsese (A tombeau ouvert). Il
excelle ici dans l'art de rester le plus simple, le plus familier
possible, dans les circonstances les plus exceptionnelles. Ce type à
l'air occupé, au sourire légèrement crispé, aux mains un peu moites, on
l'a croisé cent fois : il s'accroche à son rêve de prospérité, fût-ce
au prix d'actions secrètement dégueulasses."
"S'il y a quelques années, Michael Moore signait un pamphlet contre les armes avec Bowling For Columbine, il restait dans les limites du documentaire qui ne peut pas tout montrer. Andrew Niccol
ose lui faire un film de fiction certes, mais brillamment écrit,
extrêmement bien documenté (à croire que Niccol ait travaillé dans ce
milieu !) qui nous parle encore mieux de notre réalité. Lord of War dépasse ainsi le cadre de l'écran de cinéma."
"Pour terminer, la BO est fantastique, des rythmes de musique aux
chansons connues qui se posent de façon incongrues sur le film pour
mieux révéler l'absurdité désespérante de certaines scènes."
"Le résultat a le mérite d’être sans équivoque : on n’a pas vu un
personnage de fiction décrit avant tant de haine depuis le journaliste
joué par Robert Downey Jr. dans Tueurs nés (Oliver Stone, 92). Avec Lord of war,
l’inquiet Andrew Niccol fait humer le purin existentiel d’un homme
dépourvu de tout scrupule comme de tout sens moral. Pervers et contre
tous."
Attention, chaque paragraphe vient d'un critique différent donc parfois ya redite etc.
Et pendant que je papote ici, ya des balles qui volent, ailleurs ...